La lumière est invisible – on ne voit que les objets qu’elle éclaire. Toutefois, il est possible d’en voir les rayons, pourvu que le média à travers lequel elle voyage soit chargé de particules. C’est le cas avec la fumée. Celle-ci agit comme un diffuseur en trois dimensions – la lumière cohérente est dispersée aléatoirement lorsqu’elle frappe une particule.

Pour rendre la fumée visible, il faut du contraste. Le fond noir est tout indiqué :

Sur fond blanc avec un softbox, la fumée est difficilement visible…

… sur un fond noir, c’est mieux, mais on perçoit difficilement les volutes…

… mais si on prend un spot et on éclaire de l’arrière vers l’avant, c’est beaucoup mieux!

La fumée disperse les rayons, mais c’est plus aisé de les disperser vers l’avant, donc rétroéclairer la fumée donnera de meilleurs résultats, surtout avec une lumière crue.

Pour rendre les rayons visibles (un peu comme des god rays), c’est une bonne idée de mettre un cookie entre le spot et le sujet, cela vient fragmenter les rayons. C’est très joli en mouvement, d’ailleurs.

Le « cookie » est un carton troué de manière aléatoire.

La brume donne du volume à la scène.

Les volutes de fumées sont magnifiques.

Avec un « cookie » on peut voir les éclats de lumière qui alternent avec les zones d’ombre.

Lorsque la fumée se dissipe l’effet est plus subtil.

Ce qui est magnifique avec la fumée est la manière dont elle révèle les rayons, incluant leur couleur.