La sphère sur un fond clair recèle plusieurs secrets.
Notez les trois types d’ombres distinctes : l’ombre sur l’objet (core shadow), l’ombre portée (cast shadow), et l’ombre d’occlusion directement en dessous de l’objet.
Si l’on substitue l’éclairage pour une source diffuse, les mêmes phénomènes se manifestent, mais à un degré moindre : le reflet spéculaire est diffus et nuancé et l’ombre portée est plus douce. La transition entre la zone claire et sombre sur la sphère (ce qu’on appelle le terminator) est beaucoup plus graduelle. À noter que le reflet diffus, l’ombre de l’objet et l’ombre d’occlusion sont peu affectés par ce changement de lumière.
Si on ajoute une autre source, on peut apercevoir bien des choses. Premièrement, il y a deux spéculaires d’intensité différentes (observez l’angle de chacun). Également, les ombres portées se croisent en s’additionnant, c’est-à-dire que chaque source lumineuse génère son ombre indépendamment des autres ombres. À cela s’ajoute l’ombre d’occlusion directement en dessous, qui assombrit les ombres portées.

Deux sources de lumière opposées. Ici on constate les lueurs crées par les reflets spéculaires qui sont accentués par la juxtaposition avec l’ombre d’occlusion.
Même si on ajoute des objets, il n’y a toujours qu’une seule ombre portée par source lumineuse.
Au final, si on veut simuler des ombres en images de synthèse, il faut noter que toutes les ombres s’additionnent, et qu’il y a une ombre portée par source lumineuse (pas par objet).