Voici le résultat d’une expérience pour voir comment un faisceau cohérent de rayons provenant d’une ampoule au quartz réagissaient sur différentes surfaces. Théoriquement, il y a trois possibilités : l’absorption, la réflexion ou la transmission. En réalité, c’est souvent un mélange des trois…

Le carton argenté reflète également la majorité de la lumière mais étant donné sa surface inégale, la réflexion est moins cohérente.

Le carton lustré noir crée des réflexions caustiques étant donné qu’il est très luisant mais pas parfaitement plat.

Le verre blanc laiteux crée reflète à la fois de manière diffuse et spéculaire, et crée une lueur diffuse de l’autre côté.

Le verre plat laisse passer la majorité de la lumière (90%), mais en réfléchit quand même autour de 6%; le reste est absorbé.

Le verre texturé rouge est fort intéressant : la lumière est diffusée et imprégnée de rouge en traversant le verre, et crée deux types de réflexions : une diffuse qui prend la couleur de l’objet; et une spéculaire qui préserve la couleur de la lumière en créant de jolis caustiques.

La plaque métallique reflète la lumière, mais puisqu’il s’agit d’un matériau conducteur, son spéculaire prend la couleur du matériel, et non de la lumière.

Le gel bleu transmet de la lumière bleutée cohérente, mais en absorbe et en reflète une proportion considérable.

Le plastique vert diffuse la lumière et lui donne sa couleur, excepté pour les reflets spéculaires qui demeurent blancs à proximité de la zone où la lumière frappe l’objet.
Cette leçon est inspirée librement du cours de Chris Callis.