Pour la nature morte, il est essentiel de bien définir les objets représentés à l’aide de la lumière. Un éclairage soigneusement placé permettra à la fois de dégager la dimension des éléments et de faire ressortir leurs textures.
Au niveau macroscopique, voici ce qui se produit :
Un éclairage frontal donne très peu de définition. Ici le softbox est directement derrière la caméra.
Un éclairage latéral permet de dégager les dimensions de l’objet.
C’est exactement ce principe qui fait ressortir la texture :
Éclairé de face…
… et éclairé de côté.
Une gravure dans du plâtre, éclairée de face et de côté. On distingue à peine les lettres en haut.
Ce principe agit de la même manière au niveau microscopique :
Le flash intégré de la caméra qui est dans l’axe de l’objectif ne révèle presque pas de texture.
Le spot au-dessus de la caméra donne un résultat presque identique au flash intégré.
Le softbox dans l’axe de la caméra écrase tout autant le gant et estompe les textures.
Un éclairage latéral fait ressortir toute la texture et le volume. Le spot présente des ombres très dures…
… mais le softbox permet également de définir l’objet et sa texture, tout en ayant des ombres moins dures.
Donc le volume et la texture sont amplifiés par un éclairage latéral. Ce phénomène est indépendant de la dureté ou de la douceur de la source lumineuse.
Inspiré du cours de Chris Callis et de Light Science and Magic.