Un éclairage particulièrement féminin demeure le « clamshell ». Il s’appelle ainsi puisque les deux sources lumineuses sont placées comme les coquilles d’une huître, et le sujet est au milieu, comme la perle. La caméra est à la jointure des coquilles.
On dit que c’est un éclairage high key, puisque le sujet est illuminé intensément de toutes les directions, générant très peu d’ombres, ce qui résulte en une image où les tons clairs dominent.
Dans le clamshell, la lumière est diffusée de toutes parts – les ombres sont peu perceptibles.
Si on n’éclaire que du haut (on supprime le réflecteur en bas), les ombres du nez et du cou sont beaucoup plus présentes.
Clamshell en couleurs…
… et avec le réflecteur du bas supprimé.
On dit que cet éclairage est typiquement utilisé au féminin, puisque la lumière omnidirectionnelle et diffuse estompe le modelé du visage; on peut donc le substituer avec du maquillage et recréer les rondeurs qu’on veut.
Au masculin, le clamshell est très doux et peu typique.
Une version en couleurs.
Avec et sans fill light – celle de gauche semble un peu trop gentille.
Notez le spot du bas qui vient remplir les ombres
Une variante de « clamshell »; notez la double diffusion et le réflecteur en dessous du sujet.
Le diffuseur inférieur est perceptible dans les yeux.
Sur un fond noir, l’effet est intéressant.