La taille de la source lumineuse a deux conséquences :
- L’intensité des reflets spéculaires (nets et intenses ou diffus et subtils).
- La dureté/douceur des ombres.
Il est important de ne pas confondre dur/diffus (relatif à la taille) et intense/faible (relatif à la quantité). Il est tout à fait possible d’avoir une lumière à la fois douce et intense ou dure et faible.
Pour cette démonstration on a éclairé l’ampoule et les lunettes à l’aide de sources de taille diverses. En variant la taille de la source lumineuse (dans le cas de la softbox, à l’aide d’un cache en carton) et en laissant l’exposition de l’appareil en mode automatique, on peut voir deux résultats : plus la source est grosse, plus le spéculaire est large et doux. L’ombre portée est également plus diffuse, au point de la perdre complètement.
Étant donné que la surface est en verre, la source de lumière est directement réfléchie vers la caméra, ce qui donne parfois des résultats inattendus.
Avec un spot (une source ponctuelle et dure), l’ombre est nette et les spéculaires sont petits et intenses.
Une toute petite softbox donne des résultats quasi-identiques au spot.
La softbox plus grosse vient créer des spéculaires plus larges et une ombre plus douce.
Encore plus grosse, la lumière est déjà plus diffuse.
Le softbox à sa pleine taille diffuse davantage les spéculaire et les ombres. On sent toutefois encore la forme carrée de la source.
Un deuxième diffuseur entre la softbox et le sujet vient diffuser la lumière à un tel point que le spéculaire couvre la majorité de la surface de l’ampoule. L’ombre portée est pratiquement disparue. Il ne reste que l’ombre d’occlusion.
En plaçant des lisières de carton sur la softbox, on peut suggérer une fenêtre…
… ou des barreaux.
L’éclairage ambiant, quant à lui, crée des reflets sans grand intérêt.
À titre comparatif, le flash intégré en mode automatique donne des résultats franchement moches.